Je passe devant la porte de ton immeuble ; je vois de la lumière à la fenêtre.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
Je regarde de vieilles photos de nous.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
J'écoute des chansons qu'on se passait au coin du lit.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
Je vois ta silhouette partout, même dans les pubs pour Monoprix.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
Je me trimballe avec ton parfum dans mon sac et je le sniffe dans le métro.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
J'ai envie de pleurer quand je vois quelqu'un porter la même chemise que toi.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
J'ai envie de pleurer tout le temps parce que tu n'as jamais porté de chemises très originales.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
Je remets des piles dans mon vibro ; ça sent la lose mais ça détend.
Et je me dis
que c'est quand même un beau gâchis.
Je change mon statut Facebook.
Tout le monde me dit
que c'est quand même un beau gâchis.
Mais il vaut mieux qu'il soit beau ce gâchis
il vaut mieux qu'il soit beau.
Je préfère hacher les belles histoires que remâcher les souvenirs moches.
Et des histoires comme la notre, j'en veux encore plein à gâcher.
Sauf que les prochaines fois, j'essayerai d'en prendre soin.
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