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mardi 1 décembre 2009

Lethal & young

It's been fun destroying our bodies
It's been great just being together

Crash another car

Smoke another cigarette

And make love to all our favorites on the radio

Cause we don't know how to make it go

We were only told how to burn it down

And then skip town

So don't look so damn tragic

You knew this had to end

So don't look so damn tragic in front of your poor mother

She brought you here and now you have to stay, to stay

So be thankful that you're in love

Be thankful that you're in pieces

Cause baby it's a beggar being bitten by this bug

After all you're all young

You're all lethal and young.




Je croyais avoir vu le pire.
Mais il y a toujours, toujours plus monstrueux.
Mais je ne suis pas seule alors ça va.
Rien que pour ça, ça va.
J'apprendrai à présent à vivre pour du beau.
Je ne te laisserai pas détruire ça.
Je ne te laisserai pas...
détruire cette étincelle
détruire ces larmes là qui jaillissent de ma joie
de voir autour du moi du bon, du beau et du respect.

Et je ne suis pas seule, alors ça va.
Rien que pour ça, ça va.
Et je m'accroche à eux parce qu'ils sont meilleurs
Je me consacre à eux et commence à admettre
que peut-être
je peux y avoir droit
je peux y avoir droit.

Je ne serai pas seule et te suivrai des yeux
pour voir ton abandon.
Car je ne suis pas seule
mais toi tu le seras.
Alors ça va.
Rien que pour ça, ça va.




Crise mystique (once again)


* Fuck you for rejecting me by never being there, fuck you for making me feel shit about myself, fuck you for bleeding the fucking love and life out of me (...) but most of all fuck you God for making me love a person who does not exist. *

Je remonte le chemin à rebours de nous deux. Dans le noir je ne vois rien mais j'avance car je sais que tu es là-haut. Mon coeur bat trop fort, mes jambes me font mal, tout le poids de mon corps pèse sur la pente escarpée. Mais j'avance car je sais que tu es là-haut. J'avance entre les gouttes de sueur, les crampes et mon ventre trop vide, j'avance toujours plus vite, je grimpe, me griffe aux branches et tords mes pieds dans des trous. J'avance sans m'arrêter, j'avale les escaliers et les degrés du chemin de terre. Il fait noir mais j'avance, impatiente de te retrouver là. J'avance, je cours et je gaspille mes dernières forces mais j'avance encore car je sais que tu es là-haut, la tête levée vers la nuit, vers le scintillement des étoiles, les lumières de la ville. J'avance, je souffle et je respire, un pas après l'autre et je compte les derniers mètres. Dernières ligne droite, dernier enfer, dernière montée plus longue encore, dernier effort avant repos. Derniers pas avant toi. Quelques marches encore, quelques pas avant la-haut, dernier toi sur les hauteurs qui me surplombent. J'avance car je sais que tu es là. J'avance, j'y suis, je te cherche des yeux. Et tu n'es pas là. Tu n'es pas là.

Alors j'allume une clope et contemple la ville. Et la fumée s'envole vers un autre là-haut où tu m'attends sûrement. Où tu m'attends sûrement.

Et je ne sais pas, je me demande. Si j'aurais du monter plus vite, si j'aurais du reste en bas ou ralentir le pas.

Et je ne sais pas, je me demande. S'il faudrait cette fois que je m'écrase en bas pour te rejoindre là où tu ne m'attends pas.